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L’accord compétitivité de Renault prévoit d’économiser 65 millions d’euros par an sur le temps de travail
La 5ème réunion de l’accord compétitivité de Renault du 10 janvier portait sur le temps de travail. L’objectif étant de le fixer à 1 603 heures par an pour tous les sites alors que certains sont à 1 500 heures. Comment ? En allongeant le temps de travail journalier, en baissant les pauses et en supprimant des jours de RTT. À chaque site de négocier les modalités qui devront prévoir une baisse de la majoration des heures supplémentaires, qui passerait de 25 à 10 %.
Pour parvenir aux 1 603 heures annuelles sur un site que la direction a pris en exemple sans donner le nom, « les salariés en équipe devraient travailler 15 minutes de plus par jour, supprimer 2 minutes de temps de pause par jour de présence et supprimer 3,6 jours de RTT », rapporte la CGT qui considère que cet accord « envisage de rendre caduque l’accord RTT de 1999 ».
Prochaine réunion le 15 janvier sur « l’ingénierie/tertiaire, la politique des effectifs et de l’emploi », avant celle du 22 janvier sur la « politique salariale » pour continuer à déterminer le prix à payer par les salariés pour que la direction « confirme son intention de ne pas fermer de sites industriels pendant la durée de l’accord » (3 à 4 ans).
- Un accord compétivité qui correspond à l’article 17, accords de maintien dans l’emploi, du projet d’accord sur la négociation de la sécurisation des emplois qui s’achève aujourd’hui.