Organisations
Trois syndicats de Mediapost s'opposent au flicage des distributeurs de publicité
Gérés par des formules
Un descriptif carrément labyrinthique vient fixer, à travers cet accord, des formules de calcul à multiples variables, qui font des distributeurs de simples rouages géolocalisés bientôt dépendant de quasi algorithmes. Prenons le trajet à pied, par exemple : est pris en compte le nombre des PDI (points de distribution) accessibles à la distribution IP (imprimés de pub) et le nombre des PRE (points de remise), déduction faite des PRE portant une mention de type « stop pub » ou équivalent.
Ensuite, commence la détermination de la longueur du parcours de distribution. Si la longueur totale du parcours de distribution est inférieure à 4 000 mètres, 100 % des PDI sont réputés être distribués à pied. Dans le cas contraire, si le ratio « r » PRE/PDI est inférieur à 1,3, le pourcentage des PDI distribués en voiture est égal au pourcentage de la longueur distribuée en voiture, divisé par 1,3.
Après ces données, il faudra tenir compte de quatre types de boîtes à lettres (normalisée sans volet, non normalisée à ouverture étroite etc.), lesquels doivent être croisés avec des types d'habitat urbains (denses, espacés...), le tout ne pouvant ignorer qu'il existe différents types d'accès aux boîtes (accès protégé par un interphone, boîte à plus de 20 mètres du bord de voie). Tous ces éléments étant ensuite pondérés selon la difficulté.
Bref, la formule magique du « temps de déplacement en voiture en accélération/décélération » (et dont nous ne détaillerons pas tous les paramètres) est :
T2 = [((N2/n) +N3) x √ 2 x L1/ ((N2/n)+N3) / 1,2 ] / 3600
À ne pas confondre avec la formule du déplacement à pied :
T4 = [L4 / (1,2378 – (0,0213 x % déclivité moyenne de l’UG))]/3600.
Afficher les commentaires
Rectification