Organisations
Activités sociales et culturelles du CE : attention à la discrimination !
La loi ne donne aucune définition précise des activités sociales et culturelles (ASC). Pour qu’une action soit considérée comme telle, elle doit remplir 3 critères :
Il est impossible de faire référence à des questions d’origine, de sexe du salarié, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son âge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de son appartenance à une ethnie, une nation, une race, de ses opinions politiques ou de ses activités syndicales, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son lieu de résidence, de son nom de famille, de son état de santé ou de son handicap.
Il n’est pas possible de retenir comme critère, pour exclure un salarié du bénéfice d’une ASC, la forme du contrat de travail (CDI, CDD, apprenti, temps partiel).
De même, les critères basés sur l’ancienneté du salarié ou la présence effective dans l’entreprise (maladie, accident) ne sont pas considérés comme objectifs et pertinents.
L’accès aux ASC reste facultatif pour les intérimaires, à l’exception de la restauration (cantine, restaurant inter-entreprises).
Les salariés détachés bénéficient des ASC, s’ils font partie de la communauté de travail depuis au moins un an. Il n'est pas possible d’exclure les stagiaires du bénéfice des ASC. Les dirigeants salariés (titulaire d’un contrat de travail pour des fonctions techniques) peuvent bénéficier des ASC.
Enfin, le CE sera particulièrement vigilant à la définition de la famille, bénéficiaire des ASC. Avec l’évolution de la société, cette notion est de plus en plus large.
- l’avantage ne doit pas relever des obligations patronales,
- l’avantage doit concourir à améliorer les conditions de vie et de travail des bénéficiaires,
- l’avantage doit être accordé en évitant toute discrimination.
Il est impossible de faire référence à des questions d’origine, de sexe du salarié, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son âge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de son appartenance à une ethnie, une nation, une race, de ses opinions politiques ou de ses activités syndicales, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son lieu de résidence, de son nom de famille, de son état de santé ou de son handicap.
Il n’est pas possible de retenir comme critère, pour exclure un salarié du bénéfice d’une ASC, la forme du contrat de travail (CDI, CDD, apprenti, temps partiel).
De même, les critères basés sur l’ancienneté du salarié ou la présence effective dans l’entreprise (maladie, accident) ne sont pas considérés comme objectifs et pertinents.
L’accès aux ASC reste facultatif pour les intérimaires, à l’exception de la restauration (cantine, restaurant inter-entreprises).
Les salariés détachés bénéficient des ASC, s’ils font partie de la communauté de travail depuis au moins un an. Il n'est pas possible d’exclure les stagiaires du bénéfice des ASC. Les dirigeants salariés (titulaire d’un contrat de travail pour des fonctions techniques) peuvent bénéficier des ASC.
Enfin, le CE sera particulièrement vigilant à la définition de la famille, bénéficiaire des ASC. Avec l’évolution de la société, cette notion est de plus en plus large.
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Les stagiaires sont des ayants droit du CE !