Organisations
Cortal Consors supprime un forfait jours
A partir du 1er juin, les conseillers travaillant dans les 10 espaces "village du patrimoine" de Cortal Consors pourront choisir de rester sur un forfait jours à 207 jours travaillés dans l’année (26 jours de congés payés et 20 jours de congés RTT) ou passer, avec un avenant au contrat de travail, sur des horaires variables avec le retour du droit au paiement des heures supplémentaires.
Initialement, les conseillers devaient principalement se déplacer chez les clients. " Par conséquent, la mise en place d’un forfait jours semblait à l’époque une démarche logique surtout qu’il était plus favorable pour les personnes visées. Cette organisation n’est plus aujourd’hui d’actualité car les Villages ont été progressivement transformés en plateforme téléphonique. Comme la présence sur place des commerciaux était nécessaire, le forfait jours est devenu obsolète", explique la CFDT qui s'oppose à une "déréglementation du temps de travail à travers un recours massif au forfait jours."
Désormais, le forfait jours est limité aux cadres de l’Informatique à partir du coefficient K et à partir du coefficient hiérarchique J pour les cadres des autres services.
Il reste 3 types de forfait jours
- Le forfait pour les cadres du siège : 212 jours travaillés dans l’année (cadres au coefficient hiérarchique I avec une responsabilité d’encadrement) (26 jours de congés payés et de 15 jours de congés RTT)
- Le forfait des cadres de direction : 214 jours travaillés dans l’année (26 jours de congés payés et de 13 jours de congés RTT)
- Le forfait des cadres de direction membre du comité exécutif : 218 jours travaillés dans l’année (26 jours de congés payés et de 9 jours de congés RTT)
Les salariés qui passent sur un forfait jours à la faveur d'une promotion se verront verser une prime égale à la moyenne des heures supplémentaires effectuées au cours des 2 années précédant le passage au forfait. La CFDT souligne que "cette prime est destinée à compenser le fait que le salarié n’aura plus droit au paiement des heures supplémentaires"