Par la force des pressions réglementaires et sociétales, les entreprises se trouvent face à leur responsabilité environnementale. Quelle place pour les représentants du personnel pour une prise en compte effective des enjeux ? Avec la loi climat, plus aucune direction ne peut contester le droit des représentants du personnel à intégrer le sujet sur tous les volets d'un dialogue social mis au défi d'une approche systémique. Comment dépasser d'ailleurs la hiérarchisation des priorités entre l'économie, les emplois, les salaires, les conditions de travail, l'égalité professionnelle et désormais l'environnement ? Quelles sont les marges de manœuvre respectives des représentants des salariés et des directions ?
 

Mieux comprendre les capacités et les motivations à agir en matière environnementale des acteurs du dialogue social dans les entreprises est essentiel pour dépasser les grands discours. 
 

C'est l'objet de l'enquête « Le monde du travail et l’environnement » du cabinet Technologia sur laquelle nous vous invitons à vous positionner. 
 

Face à l'urgence, des approches radicales s'imposent-elles ? Quitte à remettre en cause des projets d’innovation, des projets d’entreprise, voir à ne pas tenir compte des emplois ?
 

Quelle est votre perception des enjeux selon que vous vous placez comme citoyen ou comme représentant du personnel/direction ?
 

• Accepteriez-vous par exemple un projet créateur d'emploi à côté de votre domicile malgré ses conséquences environnementales ? 

La grille des questions vise aussi à présenter quelle proposition vous accepteriez pour permettre une transition économique et environnementale sur le large panel des actions possibles (du tri individuel des déchets à la décarbonation de la production en passant par l'intégration des besoins en compétences) et les moyens associés. L'occasion au passage de mieux cerner la différence entre le pertinent et le faisable...