Quand deux syndicats représentatifs seulement (sur quatre) signent un accord de rupture conventionnelle dans un grand groupe, les autres organisations syndicales peuvent rester en embuscade au cas où.
Le géant Big Blue va négocier une nouvelle rupture conventionnelle collective (RCC) dans ses sociétés françaises. Cette information a été faite au tout dernier CSE central, le 13 mai. Ce projet d'accord, qui va être négocié dans les prochains jours, portera sur environ 200 postes.
Les syndicats avaient initialement jusqu’au 26 avril pour engager leur signature sur un accord RCC baptisé plan de recomposition des effectifs qui prévoit 2 000 départs d’ici à 2022 (contre 1000 embauches). La direction a accepté de prolonger.
Le nouvel accord d'anticipation maintien les conditions de la gestion active de l’emploi (GAE) et conditionne par ailleurs la mise en place d’une rupture conventionnelle collective à un accord unanime.
À peine un mois après la signature d’un accord de rupture conventionnelle collective (RCC) portant notamment sur 600 postes dans les fonctions support, Sanofi a annoncé, le 4 avril, sa volonté d’externaliser et de délocaliser un grand nombre de ces activités.