Depuis des semaines, le débat sur l'organisation territoriale de l'État est d'actualité et n'a certainement pas fini de nourrir le débat, voire les controverses de toutes nature.

Des déclarations du Premier Ministre aux annonces réitérées de Thierry Mandon, secrétaire d'État à la réforme de l'État, on a vraiment le sentiment que ça cogite tous azimuts et que ça va bouger.

Dans le prolongement de la communication faite en Conseil de ministres par Thierry Mandon le 10 septembre et dont nous avons fait récemment état dans ces colonnes, le Premier Ministre a adressé le 16 septembre à tous les ministres et secrétaires d'État une circulaire de cadrage sur l'organisation du travail gouvernemental sur ce dossier, les chantiers à engager en lien avec la réforme de l'admi

Le gouvernement Valls (comme celui de son prédécesseur Jean-Marc Ayrault) a la volonté de décentraliser l’organisation de la France pour transformer la République une et indivisible en une future Europe des régions.

Rappel de la réforme

Les chambres de commerce et d'industrie (CCI) sont des établissements publics administratifs de l'État placés sous la tutelle du Ministère du Redressement productif, dont les agents sont de droit public.

Des directeurs résistent à des réorganisations parce que leurs départs coûteraient trop cher. Embusqués dans des « placards », certains gardent même leur titre car la charge symbolique attachée au statut est importante. Un mode de gestion encore courant dans le réseau des 175 CCI qui employait, fin 2009, 499 directeurs « hors grilles », soit un ratio d'un directeur pour 51 salariés permanents.

Les négociations sur les impacts sociaux de la réforme des CCI qui prévoit de passer à une cinquantaine d'implantations contre 175 aujourd'hui n'ont pas encore commencée. Cela n'empêche pourtant pas des CCI de refuser des titularisations au motif de cette réforme actée le 14 avril dernier.

Ce courrier publié par le SNAPCC (Unsa) démontre bien une réelle capacité d'anticipation.