Nous sommes en 2000. Elle s’appelle Juliette Aiffaux. Elle compte trente-cinq printemps.

Au lendemain du conflit sur les retraites et à la lumière de la révolution engagée en Tunisie, il paraît utile de revenir sur la place actuelle des syndicats.

Au milieu des années 1980, J. Welch, PDG de General Electric, avait déclaré : « Nous devons traverser les syndicats comme nous traversons maintenant les frontières ».

Des directeurs résistent à des réorganisations parce que leurs départs coûteraient trop cher. Embusqués dans des « placards », certains gardent même leur titre car la charge symbolique attachée au statut est importante. Un mode de gestion encore courant dans le réseau des 175 CCI qui employait, fin 2009, 499 directeurs « hors grilles », soit un ratio d'un directeur pour 51 salariés permanents.

Aprés L’homme qui voulait être heureux, son premier roman best-seller, Laurent Gounelle a enchainé avec Dieu voyage toujours incognito.

Quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage, affirme un dicton bien connu. Nous vous en proposons un autre beaucoup plus moderne et adapté à l’entreprise : quand on veut dégommer un cadre, on fait dire (et surtout écrire) qu’il a la rage.

Depuis le milieu des années 1990, c’est à marche forcée que, surtout dans les grandes entreprises, le dogme de la mobilité a imposé aux salariés de fréquents changements de poste et/ou géographiques. Le leitmotiv étant devenu, dans le public comme dans le privé, il faut changer !