La médecine du travail et ses lobbies de l'immobilisme
En censurant les articles portant sur la médecine du travail de la loi sur la retraite, le Conseil constitutionnel fait des heureux.
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En censurant les articles portant sur la médecine du travail de la loi sur la retraite, le Conseil constitutionnel fait des heureux.
Par un artifice, un « cavalier législatif » dans le projet de loi sur les retraites, le gouvernement introduit une réforme de la médecine du travail (amendement 730).
La médecine du travail a effectivement besoin d’une réforme au regard de son bilan mitigé :
« La mise en œuvre des dispositions législatives relatives à la pénibilité fait jouer un rôle important, de fait, aux services de santé au travail. Il importe donc que les missions de ces services de santé au travail soient clairement définies par la loi. Ce n’est pas le cas aujourd’hui puisque le Code du Travail reste centré sur les missions et l’action du médecin du travail.
Chez France Télécom Orange, les médecins du travail qui démissionnent en font savoir les raisons.
L'isolement est l'une de ces raisons pour le médecin du travail du secteur de Poitou-Charente. La charge de travail ferait qu'aucun travail commun avec les confrères ne serait possible.
L'agrément attribué, pour la période 2007-2012, par la direction régionale du travail au SST (service de santé au travail) de la RATP prévoit un effectif de trente-six médecins répartis sur trente-six secteurs. La direction prévoit un effectif de trente-trois médecins répartis sur trente-trois secteurs dans le courant de l'été. Les médecins devront ainsi suivre 20 % d'agents en plus.
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