Dans le cadre de la GCC (gestion des carrières et des compétences), les salariés de la GPEC maison (6 % des salariés de l'UES SFR) vont recevoir des courriers nominatifs les informant qu'ils occupent des emplois menacés.
Le 24 novembre dernier, la direction a annoncé au CCE Thales SA et au comité de groupe un vaste projet de 1 500 suppressions d’emplois en France. Une telle annonce, brutale, sans alerte préalable, ne s’était plus vue dans notre groupe depuis plus de 10 ans !
La direction de Renault a confirmé le 23 novembre, à l'occasion de la 3ème réunion de négociation d'un prochain accord GPEC, son intention de mettre en place un plan de départs volontaires pour ses seniors, sur fond de reconnaissance de la pénibilité. Pour partir, il faudra avoir 58 ans et justifier de 15 ans de travail posté chez Renault ou ailleurs (ou une inaptitude de 10 %).
STE (ST-Ericsson) lance un second plan de départs volontaires. « La direction prévoit 100 départs, mais se contenterait de 70 », lance la CGT qui juge « scandaleux d'inciter des salariés à partir alors que l’entreprise reçoit de l’argent public pour développer notre industrie et ses emplois. Beaucoup d’argent pour ceux qui partent, des restrictions pour ceux qui restent.
Tous les salariés protégés (élus du personnel et délégués syndicaux) de Téléperformance qui s'étaient portés volontaires dans le cadre du plan de départ ne peuvent quitter l'entreprise. 44 salariés sont ainsi bloqués alors que 500 autres ont déjà profité du plan.
En 2007, SFR a externalisé trois plateformes d’appels qui employaient 1 900 salariés à Toulouse, Lyon et Poitiers.
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