L'assemblée générale de FO du groupe Bouygues aura lieu le 12 octobre prochain.
Cette année a un caractère tout particulier car le syndicat aura 40 ans. Comme chaque année, cette assemblée générale permettra d'échanger sur l'actualité sociale et économique et de contribuer à renforcer les liens fraternels du syndicat FO.
Certains syndicalistes (et autres) ce sont émus de voir le secrétaire général de Force ouvrière rester à la tête de la Confédération alors que soi-disant il aurait été mis en minorité par les militants de l’organisation. Ce ne sont pas des démocrates et je m’en explique.
À la publication des ordonnances, Véronique Descacq (secrétaire générale adjointe de la CFDT) et Marylise Léon (secrétaire nationale) voyaient « une occasion manquée pour la modernisation des relations du travail » et le secrétaire général de la CFDT s’affirmait « déçu ».
Le 31 août, beaucoup de gens se sont contentés de ne lire que le dossier de presse, censé synthétiser le contenu des cinq projets d’ordonnances présentés par le Premier Ministre et la ministre du Travail. C'est une erreur car on ne retrouve pas dans les textes officiels les promesses reprises dans ce document.
Les 22 et 23 juin derniers, le Gestes organisait un colloque intitulé « Travailleurs individualisés, précarisés ou isolés : quelles coopérations ? Quels collectifs ? ».
Les collectifs de travail sont réputés être en voie de disparition, ou du moins d’effritement. Ils seraient pourtant essentiels, selon de nombreux chercheurs spécialistes du travail, pour permettre la meilleure coopération possible entre professionnels et donc un travail de qualité. Ils seraient même un facteur protecteur en termes de santé au travail.
Les propositions soumises à la ministre du Travail ne révolutionneront rien mais ont le mérite d’apporter des ajustements précis et judicieux qui contribueraient à rendre plus efficaces les mesures déjà en vigueur en faveur d’une valorisation des compétences acquises par les représentants des salariés.
Le centre d’appel Qualipel, à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), emploie environ 500 salariés qui travaillent depuis 2012 à la satisfaction des abonnés de l’opérateur Free, lui-même filiale du groupe Iliad.
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