« Le plus dur, c’est la honte et la culpabilité : la honte de n’avoir pas su faire face et la culpabilité d’avoir laissé tomber mes collègues ». Ils arrivent tous avec à peu de choses près des sentiments similaires, même si la colère donne parfois une teinte différente à l’expression des émotions.
Depuis quelques années, les diagnostics du stress et des risques psychosociaux (RPS) sont devenus légion dans les grandes entreprises et dans les PME. Redoutés par certains, attendus par d’autres, les résultats sont rarement générateurs d’apprentissage pour les acteurs de l’entreprise.
« Il est plus difficile pour le chef d’entreprise de la TPE de trouver un bon équilibre.
L’observatoire médical du stress de l'IFAS mis en place par AXA IM, l’activité gestion d’actifs qui emploie environ 1 300 salariés en France, révèle que la proportion de salariés en sur-stress est passée de 21,7 % en 2013 à 41,8 % en 2014. Mention particulière pour la part des femmes sur-stressées, qui passe de 27,5 % à 47,8 %, soit une progression de plus de 20 % sur un an.
Campagne européenne de prévention des risques psychosociaux : Psya retenu comme partenaire officiel pour Ia France, l’Espagne et l’Italie.
En Europe, le stress est le deuxième problème de santé au travail le plus souvent évoqué. Avec d’autres risques psychosociaux, il serait à l’origine de plus de la moitié de l’ensemble des journées de travail perdues.
En trente ans, la proportion de salariés dont le rythme de travail est déterminé simultanément par au moins trois contraintes (hors contrôle ou suivi informatisé) a beaucoup augmenté, souligne une étude de la DARES datée de juillet 2014. De 6 % en 1984, elle est passée à 35 % en 2013.
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