Le télétravail peut être défini comme le dispositif selon lequel le salarié accomplit tout ou partie de sa prestation de travail à son domicile, au moyen des technologies de l’information. Longtemps régi par un accord national interprofessionnel, le télétravail a été consacré par la loi n° 2012-387 du 22 mars 2012 et figure désormais aux articles L. 1222-9 et suivants du Code du travail.

25 % des salariés de l’entité Capgemini OS (Outsourcing Services) ont signé un avenant de télétravail. Un succès qui ne doit pas masquer un taux de télétravailleurs dans l’UES, « notoirement et durablement faible », assure la CFDT alors que l’accord sur le télétravail a été reconduit unilatéralement en avril après deux années d’application.

Fin 2012, 6,3 % des cadres et 5,3 % des ETAM éligibles au télétravail avaient franchi le pas. La majorité de ces télétravailleurs se trouve au technocentre de Guyancourt (760) et au siège (403). Au total, le constructeur comptabilise 1 297 télétravailleurs. Si 13,7 des femmes éligibles au télétravail ont signé un avenant à leur contrat de travail, seuls 3,8 % des hommes l’ont fait.

IBM a confirmé la suppression de plus de 1 200 emplois avant fin 2014, dont 700 d'ici fin 2013. Dans le même temps, la direction compte fermer le site Jupiter, situé à Marne-la-Vallée. « Avec la mobilité, cet immeuble de contenance de 900 bureaux, n'est fréquenté en moyenne que par 450 personnes », rapporte la direction.

Le 26 avril dernier, la direction du  groupe Thales a signé un accord sur le télétravail avec quatre organisations syndicales ( CFDT,CFE-CGC,CGT et CFTC).