Mobilité durable du Groupe EDF: Un accord aux ambitions encore trop limitées !
L’accord de mobilité durable du Groupe EDF, proposé prochainement à la signature, n’est pas à la hauteur de ce que devrait proposer le Groupe en la matière.
Cela est d’autant plus incompréhensible que celui-ci est le principal acteur de la décarbonation de l’économie et du combat contre les émissions de CO2 et le réchauffement climatique.
Le projet NEOM et plus globalement le projet VISION 2030 du Prince MBS d’Arabie Saoudite ont fait l’objet de nombreuses critiques dans la presse et sur les réseaux sociaux.
2023 est une année record si l’on considère le redressement extraordinaire des comptes mais revenir au niveau de la dette de 2021, malgré cette « remontada», ne sera pas chose aisée.
L’accord sur la mobilité durable du Groupe EDF arrive à échéance en début d’année 2024, nécessitant ainsi sa renégociation pour les 3 années à venir. Nous estimons que cet accord est globalement robuste et va dans la bonne direction, bien qu’il n’ait pas atteint tous ses objectifs en matière de mobilité durable.
La reprise des turbines Arabelle par EDF est digne d’une série Netflix : suspens, trahison, naïveté, espionnage, le tout sur fond de conflit russo-ukrainien et de sanctions américaines à venir… EDF va encore devoir payer les pots cassés.
Le 14 novembre, les ministres Bruno Le Maire, Agnès Pannier Runacher, Roland Lescure et le PDG d’EDF Luc Rémont ont annoncé être parvenus à un accord entre l’État et EDF garantissant un prix moyen de l’électricité nucléaire de 70 € le mégawattheure.
Le 17 octobre dernier, les 27 pays membres de l’Union Européenne se sont entendus sur un premier accord pour la réforme, tant attendue, du marché européen de l’électricité.
Vendredi 30 juin, nous avons rencontré le PDG du Groupe EDF qui nous a présenté les principes évoqués la veille avec le «Top 300» des managers d’EDF et qu’il souhaite mettre en œuvre début 2024.