L’heure est à la défense de la Sécurité sociale. Récusant la politique « court-termiste » du gouvernement qui a conduit celui-ci à infliger une nouvelle taxe aux mutuelles, Thierry Beaudet, président du groupe MGEN et du nouveau groupe Istya, estime que le risque de démutualisation est « réel » compte tenu de la hausse inéluctable des cotisations des complémentaires santé. Il considère que « la campagne présidentielle est une échéance majeure » pour porter les valeurs de solidarité et d’accès aux soins pour tous et défend « la primauté de l’assurance-maladie obligatoire ». À la suite de la Mutualité française, qui fera ses propositions en vue des élections présidentielles et législatives les 6 et 7 octobre dans le cadre de ses « journées de rentrée » à Tours, Istya formulera les siennes à la fin de l’année.