Organisations
Renault fuite par le haut
C'est au moment où la direction de Renault négocie les règles de confidentialité des informations stratégiques de l'entreprise à l'égard de ses syndicats que sort cette affaire sur trois taupes infiltrées dans les strates supérieures de la régie. Là, il s'agit d'informations stratégiques sur les véhicules électriques qui auraient fuitées.
« En demandant aux cadres d'être toujours plus d'autonomes et plus mobiles, on favorise l'emergence d'électrons libres qui n'ont pas un grand attachement à la marque. Nous sommes favorables au code de déontologie mais opposés au dispositif d'alerte éthique, qui fonctionne sur le mode de la dénonciation. La meilleure des préventions passe par une organisation du travail qui favorise le travail en équipe », souligne la CGT du constructeur, qui se trouve régulièrement taxée d'irresponsable, par la direction autant que par certains syndicats, en diffusant à l'externe des informations sociales considérées comme sensibles. « Jamais nous ne diffuserons des informations sur le nombre de salariés qui travaillent sur les futurs véhicules », ajoute le syndicat.