Organisations
Quelles convergences entre l'assurance maladie et les assureurs privés sur l'accompagnement des longs arrêts de travail ?
« Nous sommes là, n’hésitez pas à nous contacter », c’est en substance le message à adresser par tous les employeurs aux salariés qui se trouvent en arrêt de travail de longue durée. De quoi faciliter le retour à l’inverse de cette salarié de La Poste dont tout le monde semblait avoir oublié qu’elle reprenait le travail le 15 septembre 2012. Le jour même, cette salariés se défenestrait.
Les assureurs privés sont aujourd’hui en première ligne pour anticiper le retour. Dans le cadre de son programme « Accompagnement reprise », Malakoff Médéric propose ainsi un service dédié porté par Previa. Même approche pour le réassureur Scor avec sa filiale Rehalto. Médecins, ergonomes, psychologues, coaches sportifs, conseillers professionnels composent les équipes pluridisciplinaires mises en place par les assureurs privés dans le cadre des contrats de prévoyance. Avec un peu de retard, l’assurance maladie expérimente elle aussi depuis un an un service premium d’accompagnement au retour à l’emploi en améliorant notamment la coordination entre les médecins conseil, les médecins traitant, les services sociaux et administratifs.
Privés ou public, les assureurs perçoivent parfaitement l’intérêt économique de la démarche. 5 % des sinistres représentent presque 54 % des dépenses de soins et de rentes de la branche assurance maladie. Cette réalité est sensiblement là même chez les assureurs privés. Rehalto souligne de son côté que parmi les 3% de salariés ayant eu un arrêt de travail supérieur à trois mois, 45% auraient souhaité un accompagnement…
Reste que l’accompagnement des assureurs privés ne ressemble pas à celui proposé par la sécurité sociale. Ce ne sont pas les mêmes acteurs que chacun met dans la boucle. Une illustration de la diversité des intervenants concernés et des fifficultés de la convergence. A quand une coordination entre les dispositifs des assureurs privés et celui de l’assurance maladie ? Le tout sans oublier les services de médecine du travail qui eux aussi jouent un rôle dans le retour à l’emploi.
Tous ces acteurs pourront d’autant plus accorder leurs démarches respectives qu’ils comprendront mieux comment les ex malades réintègrent le marché du travail. C’est tout l’enjeu de la mégabase de données Hygie, un système d’information sur les indemnités journalières mené en collaboration avec la Cnamts, la Cnav, la Drees et l’Irdes...sans les données des assureurs privés.
Les assureurs privés sont aujourd’hui en première ligne pour anticiper le retour. Dans le cadre de son programme « Accompagnement reprise », Malakoff Médéric propose ainsi un service dédié porté par Previa. Même approche pour le réassureur Scor avec sa filiale Rehalto. Médecins, ergonomes, psychologues, coaches sportifs, conseillers professionnels composent les équipes pluridisciplinaires mises en place par les assureurs privés dans le cadre des contrats de prévoyance. Avec un peu de retard, l’assurance maladie expérimente elle aussi depuis un an un service premium d’accompagnement au retour à l’emploi en améliorant notamment la coordination entre les médecins conseil, les médecins traitant, les services sociaux et administratifs.
Privés ou public, les assureurs perçoivent parfaitement l’intérêt économique de la démarche. 5 % des sinistres représentent presque 54 % des dépenses de soins et de rentes de la branche assurance maladie. Cette réalité est sensiblement là même chez les assureurs privés. Rehalto souligne de son côté que parmi les 3% de salariés ayant eu un arrêt de travail supérieur à trois mois, 45% auraient souhaité un accompagnement…
Reste que l’accompagnement des assureurs privés ne ressemble pas à celui proposé par la sécurité sociale. Ce ne sont pas les mêmes acteurs que chacun met dans la boucle. Une illustration de la diversité des intervenants concernés et des fifficultés de la convergence. A quand une coordination entre les dispositifs des assureurs privés et celui de l’assurance maladie ? Le tout sans oublier les services de médecine du travail qui eux aussi jouent un rôle dans le retour à l’emploi.
Tous ces acteurs pourront d’autant plus accorder leurs démarches respectives qu’ils comprendront mieux comment les ex malades réintègrent le marché du travail. C’est tout l’enjeu de la mégabase de données Hygie, un système d’information sur les indemnités journalières mené en collaboration avec la Cnamts, la Cnav, la Drees et l’Irdes...sans les données des assureurs privés.
- Protection sociale parrainé par MNH
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