L’UCANSS est au service de l’ensemble des organismes du régime général, qu’ils soient nationaux ou locaux. Elle agit pour plus de 300 organismes en menant des missions d’intérêt commun (négociation, mutualisation, gestion, …).

Nous défendons l’existence de l’UCANSS au SNFOCOS comme le lieu de la négociation car elle est le gage de l’unicité des 3 CCN et de leur application à l’identique dans chaque branche. L’UCANSS doit être un relais des 300 organismes locaux et nationaux (les établissements publics) qui sont les employeurs.

En 2024, la représentante du ministère de la santé nous indique en rendez-vous bilatéral : « les employeurs ne sont pas les financeurs », pour nous signifier l’impasse budgétaire de nos négociations en tous genres.

L’Etat étrangle les NAO avec un socle de RMPP et les caisses nationales notifient des péréquations laissant quelques directions locales dans la « débrouille » sans soutien ou sans écoute.

L’UCANSS n’est plus tournée vers les 300 employeurs mais essentiellement vers les Caisses Nationales gérées par des hauts fonctionnaires.

Dans le cadre des négociations « Epargne Salariale, Titre Repas et Complémentaire Santé », l’UCANSS fait la démonstration de sa vassalité directe auprès de Bercy en détournant la négociation nationale au profit de procédures administratives d’appels d’offres publics européens. Nous sommes naturellement favorables à un appel à la concurrence mais dans un contexte de co-gestion (complémentaire santé) ou de négociation (titre repas).

En faisant cela, l’UCANSS a commis une faute vis-à-vis des 300 organismes de droit privé et des 140.000 salariés CCN qui sont co-financeurs des dispositifs négociés.

Mais, que dis-je ?!

Les employeurs ne sont pas plus décideurs que financeurs et l’UCANSS s’est rangée du côté de l’Etat et de ses 4 hauts fonctionnaires en Caisses nationales.

Notre syndicat entend continuer de dénoncer et de combattre.