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29 / 03 / 2011
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Où en est la Fédération des intervenants en risques psychosociaux ?

Lundi 28 mars 2011, une dizaine de cabinets agréés experts CHSCT se sont réunis pour réfléchir à une communication commune sur leur refus de rejoindre la FIRPS (fédération des intervenants en risques psychosociaux).

 

Une tentative de riposte qui témoigne de l'exercice de style que représente la création d'une fédération professionnelle cherchant à associer des cabinets et des indépendants de tous les horizons.

Il faut dire que les bases de l'ouverture n'étaient pas au programme du « canal historique » de la FIRPS, constitué de 6 cabinets (Artelie Conseil, Capital santé, IAPR, Ifas, Psya, Stimulus) travaillant principalement à la demande des directions sur des approches plutôt individuelles.

La présentation de la FIRPS à l'occasion d'un groupe de travail d'une quarantaine de prestataires réunis le 10 décembre 2010 par la direction générale du travail, n'a pas manqué de susciter de virulentes attaques de la part de ceux qui s'en sentaient exclus. Pour rappel, les conditions initiales d’éligibilité à la FIRPS stipulaient qu’il fallait réaliser au moins 50 % de son activité en prévention des risques psychosociaux, ce qui coupait l’herbe sous le pied aux cabinets agréés experts CHSCT. Il fallait aussi réaliser plus de 300 000 euros de chiffre d’affaires, ce qui fermait la porte aux indépendants et aux nouveaux entrants.

  • Une façon de se placer en position de force, notamment par rapport aux experts CHSCT qui n'ont jamais réussi à se fédérer.

Après négociations, les initiateurs de la FIRPS ont accepté d'assouplir les conditions d'éligibilité, d'élargir la représentativité et de s'ouvrir à un débat contradictoire. Technologia et Secafi, deux cabinets experts CHSCT ont ainsi rejoint le bureau de l'association dans un contexte où les interventions RPS se développent de plus en plus en dehors des recours CHSCT, dans le cadre d'appels d'offres concertés entre direction et syndicats.

Reste maintenant à voir si la FIRPS, version 2, parviendra à atteindre un nombre critique de membres, suffisamment diversifiés, pour nourrir un débat susceptible de démontrer la complémentarité des approches des uns et des autres.

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