Après l’annonce de fermeture d’une grosse partie de l’usine, nous avions de gros doutes sur la viabilité du site avec maintien de la seule « section blanche » (unité de finition des produits).

Huntsman a été convoqué au Ministère du Travail et a bien été obligé de reconnaître que la finalité de tout ceci était une fermeture totale du site à moyen terme. Suite à cela, la société a annoncé se mettre en conformité avec la loi Florange (qui ne s’applique qu’en cas de fermeture) et devra par conséquent chercher un repreneur.

• Pour la société, la chose semble entendue et personne ne se portera acquéreur de cette usine. Quatre usines en Europe seraient en vente et ne trouveraient pas acquéreur alors pourquoi s’en faire ?

Les « livres 1 et 2 » doivent être remis ce mardi 17 mars aux représentants du personnel et au comité d’entreprise, le démarrage officiel de la procédure étant fixé au 31 mars prochain.

Le rôle du comité va donc également être de vérifier que la société mère cherche véritablement un repreneur car elle a une obligation légale de moyens.

Les premières mesures d’accompagnement social proposées par la direction ont été remises aux délégations en charge de la négociation de l’accord PSE le 6 mars dernier.

Le vendredi 13 mars, les propositions de la direction ont été présentées au personnel lors d’une réunion d’information. Ces propositions sont-elles à la hauteur du préjudice subi par les salariés de Tioxide ?

Il est encore trop tôt pour le dire. Les représentants du personnel attendent d’avoir en main les premiers éléments de l’expert comptable qui sera mandaté par le comité d’entreprise pour appuyer leurs revendications.

Le personnel se dit prêt à « bouger » si nécessaire. La direction connaît désormais la capacité de l’intersyndicale à mobiliser. Nous avons toutefois demandé au personnel de continuer de faire son travail normalement afin de ne souffrir aucun reproche pendant les négociations qui s’annoncent jusqu'à présent dans le respect et le dialogue.