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Le risque terroriste : un nouveau risque à prendre en compte par les entreprises
Les attaques terroristes qui ont eu lieu les 7, 8 et 9 janvier 2015 ont mis en évidence le risque pour les entreprises comme pour les salariés d’être confrontés à une attaque terroriste.
Le risque existe, qu’il s’agisse d’une attaque frontale comme cela a été le cas au siège de Charlie Hebdo et au supermarché Hypercasher de Vincennes ou encore d’une solution de repli pour les terroristes comme cela a été le cas pour l’imprimerie de Dammartin-en-Goële. Désormais, il ne doit pas être sous-estimé.
Si l'on observe les opérations qui ont eu lieu, il convient de souligner que leur réussite tient aussi bien dans le supermarché que l’imprimerie pour partie à l’aide de salariés qui connaissaient bien l’entreprise et qui ont pu faciliter l’intervention du RAID et du GIGN.
Aujourd’hui, ne faudrait-il pas prévenir le risque terroriste de manière systématique et faciliter en amont une éventuelle intervention des forces de l’ordre ?
Plusieurs outils existent déjà dans l’entreprise, le plan de continuité d’activité et surtout le document d’évaluation des risques prévu par le code du travail. Il n’est pas nécessaire d’en inventer d’autres qui seraient perçus comme une contrainte supplémentaire pour l’entreprise mais il semble important d’utiliser ceux qui existent et d’envisager de les parfaire.
Des mesures de bon sens pourraient être prévues dans ce document unique, comme l’activation d’une cellule de soutien psychologique pour le chef d’entreprise, les salariés et les membres de leurs familles dans l’hypothèse où le risque se réaliserait. La mobilisation de l’ensemble des acteurs de la prévention de l’entreprise, mais également des salariés en congés par exemple au moment d’une attaque, pourrait être envisagée afin de recueillir les informations utiles au travail des forces de l’ordre en cas de prise d’otage et permettre la libération de ceux-ci.
Les plans des bâtiments de l’entreprise et une cartographie pourraient également être insérés dans ce document d’évaluation des risques afin de pouvoir disposer d’une bonne connaissance de l’environnement au sein de l’entreprise.
Il serait également utile de faire évoluer la réglementation du code du travail sur l’évaluation des risques en ne prévoyant pas uniquement que le document « doit être tenu à la disposition de l’inspection du travail » mais de prévoir expressément la transmission de ce document à l’inspection du travail. L’intérêt de cette transmission serait de pouvoir faciliter encore une fois le travail des forces de l’ordre au moment d’une attaque terroriste.
D’autres pistes seront certainement proposées par les collègues du ministère du Travail. En attendant, la réactualisation du document d’évaluation risque de susciter de nombreux débats au sein des entreprises dans les semaines à venir.
Le risque existe, qu’il s’agisse d’une attaque frontale comme cela a été le cas au siège de Charlie Hebdo et au supermarché Hypercasher de Vincennes ou encore d’une solution de repli pour les terroristes comme cela a été le cas pour l’imprimerie de Dammartin-en-Goële. Désormais, il ne doit pas être sous-estimé.
Si l'on observe les opérations qui ont eu lieu, il convient de souligner que leur réussite tient aussi bien dans le supermarché que l’imprimerie pour partie à l’aide de salariés qui connaissaient bien l’entreprise et qui ont pu faciliter l’intervention du RAID et du GIGN.
Aujourd’hui, ne faudrait-il pas prévenir le risque terroriste de manière systématique et faciliter en amont une éventuelle intervention des forces de l’ordre ?
- Il serait judicieux d’intervenir en amont et d’étendre l’évaluation des risques au terrorisme dans l’ensemble des entreprises.
Plusieurs outils existent déjà dans l’entreprise, le plan de continuité d’activité et surtout le document d’évaluation des risques prévu par le code du travail. Il n’est pas nécessaire d’en inventer d’autres qui seraient perçus comme une contrainte supplémentaire pour l’entreprise mais il semble important d’utiliser ceux qui existent et d’envisager de les parfaire.
Des mesures de bon sens pourraient être prévues dans ce document unique, comme l’activation d’une cellule de soutien psychologique pour le chef d’entreprise, les salariés et les membres de leurs familles dans l’hypothèse où le risque se réaliserait. La mobilisation de l’ensemble des acteurs de la prévention de l’entreprise, mais également des salariés en congés par exemple au moment d’une attaque, pourrait être envisagée afin de recueillir les informations utiles au travail des forces de l’ordre en cas de prise d’otage et permettre la libération de ceux-ci.
Les plans des bâtiments de l’entreprise et une cartographie pourraient également être insérés dans ce document d’évaluation des risques afin de pouvoir disposer d’une bonne connaissance de l’environnement au sein de l’entreprise.
Il serait également utile de faire évoluer la réglementation du code du travail sur l’évaluation des risques en ne prévoyant pas uniquement que le document « doit être tenu à la disposition de l’inspection du travail » mais de prévoir expressément la transmission de ce document à l’inspection du travail. L’intérêt de cette transmission serait de pouvoir faciliter encore une fois le travail des forces de l’ordre au moment d’une attaque terroriste.
D’autres pistes seront certainement proposées par les collègues du ministère du Travail. En attendant, la réactualisation du document d’évaluation risque de susciter de nombreux débats au sein des entreprises dans les semaines à venir.
- Santé au travail parrainé par Groupe Technologia
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