Organisations
Comment améliorer les conditions de travail dans le secteur médico-social ?
Dans le secteur médico-social, qu’il s’agisse du handicap, des personnes âgées ou de l’enfance en difficulté, les représentants du personnel des comités d’entreprise et des CHSCT sont de plus en plus confrontés à des pénuries budgétaires.
Les gouvernements successifs (et plus encore les Conseils généraux) font pression pour que les dépenses de l’assurance-maladie ou celles à caractère social progressent le moins vite possible. En outre, ils sont persuadés que la taille est un facteur d’économies et poussent donc aux rapprochements entre établissements ou structures.
Dans les établissements en charge du handicap, ceci se traduit en particulier par la mise en place de CPOM (contrats pluriannuels d'objectifs et de moyens), une façon adroite de donner la main aux directions pour gérer la trop faible progression des crédits, qui ne couvrent pas (le plus souvent) les augmentations salariales, celles-ci étant d’ailleurs devenues « non opposables » aux financeurs.
Pour les établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes, si le début de la décennie passée a été une période de rattrapage, les financeurs ont donné un brutal coup de frein, en gelant la mise en place des conventions tripartites de deuxième génération (ou de « phatossification »), sans parler du report sans échéance véritable du débat sur la dépendance. Résultat, face à des personnes accueillies de plus en plus âgées, et donc de plus en plus dépendantes, les salariés voient leurs charges de travail s’accroître.
Pour tous les secteurs, le maître mot est la convergence tarifaire, dont l’objectif est de normer au plus juste les établissements, sans vraiment tenir compte des populations prises en charge, des charges de travail des salariés. De surcroît, les conventions collectives nationales sont aujourd’hui dénoncées ainsi que, parfois, les avantages acquis sur le terrain.
Les représentants du personnel, que ce soit dans les comités d’entreprise ou aux CHSCT, sont de plus en plus confrontés à ces difficultés qui mettent clairement sous tension l’organisation des associations et des organismes concernés, avec des conditions de travail difficiles et des conséquences fortes sur le personnel. Surtout que nous constatons (trop fréquemment) que la direction et le management sont insuffisamment préoccupés par le travail concret et des enjeux en matière de conditions de travail.
Objectif de la matinée-débat : réaffirmer, dans un esprit de dialogue avec les participants, qu’il existe un espace pour remettre le travail, sous toutes ses dimensions, au cœur de l’organisation. Échanger ensemble sur le sens du travail dans un contexte tendu, pour ouvrir des pistes de réflexion et d’action à destination des représentants du personnel.
Pour vous inscrire, rendez-vous sur l’agenda de Secafi : cliquer ici.
Les gouvernements successifs (et plus encore les Conseils généraux) font pression pour que les dépenses de l’assurance-maladie ou celles à caractère social progressent le moins vite possible. En outre, ils sont persuadés que la taille est un facteur d’économies et poussent donc aux rapprochements entre établissements ou structures.
Dans les établissements en charge du handicap, ceci se traduit en particulier par la mise en place de CPOM (contrats pluriannuels d'objectifs et de moyens), une façon adroite de donner la main aux directions pour gérer la trop faible progression des crédits, qui ne couvrent pas (le plus souvent) les augmentations salariales, celles-ci étant d’ailleurs devenues « non opposables » aux financeurs.
Pour les établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes, si le début de la décennie passée a été une période de rattrapage, les financeurs ont donné un brutal coup de frein, en gelant la mise en place des conventions tripartites de deuxième génération (ou de « phatossification »), sans parler du report sans échéance véritable du débat sur la dépendance. Résultat, face à des personnes accueillies de plus en plus âgées, et donc de plus en plus dépendantes, les salariés voient leurs charges de travail s’accroître.
Pour tous les secteurs, le maître mot est la convergence tarifaire, dont l’objectif est de normer au plus juste les établissements, sans vraiment tenir compte des populations prises en charge, des charges de travail des salariés. De surcroît, les conventions collectives nationales sont aujourd’hui dénoncées ainsi que, parfois, les avantages acquis sur le terrain.
Les représentants du personnel, que ce soit dans les comités d’entreprise ou aux CHSCT, sont de plus en plus confrontés à ces difficultés qui mettent clairement sous tension l’organisation des associations et des organismes concernés, avec des conditions de travail difficiles et des conséquences fortes sur le personnel. Surtout que nous constatons (trop fréquemment) que la direction et le management sont insuffisamment préoccupés par le travail concret et des enjeux en matière de conditions de travail.
Le 30 novembre prochain, Secafi organise à Paris une matinée-débat spéciale sur le secteur du médico-social. Cette matinée-débat sera animée par des consultants spécialisés.
Objectif de la matinée-débat : réaffirmer, dans un esprit de dialogue avec les participants, qu’il existe un espace pour remettre le travail, sous toutes ses dimensions, au cœur de l’organisation. Échanger ensemble sur le sens du travail dans un contexte tendu, pour ouvrir des pistes de réflexion et d’action à destination des représentants du personnel.
Pour vous inscrire, rendez-vous sur l’agenda de Secafi : cliquer ici.
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