Organisations
11 septembre: la réhabilitation du site a engendré des troubles mentaux
Il avait déjà été établi que les secouristes et les personnes ayant participé à la réhabilitation du site du World Trade Centre (WTC) à New York, suite aux attentats du 11 septembre 2001, avaient développé des problèmes respiratoires liés à leur exposition à des polluants tels que l’amiante (1). De nouveaux résultats publiés dans Environmental health perspectives montrent qu’avoir participé à ces opérations peut avoir provoqué des traumatismes chroniques de la santé mentale et du comportement social (2).
Plus de 10.000 travailleurs ont rempli un questionnaire relatif à leur santé mentale au cours de la période allant de 10 à 61 mois après l’attaque du WTC. Parmi eux, 11,1% peuvent être considérés comme présentant un syndrome de stress post-traumatique (SSPT). La prévalence est largement supérieure à celle mesurée dans la population générale et d’après les auteurs, elle est comparable à celle observée chez les militaires ayant participé à la guerre en Afghanistan. Le SSPT a aussi été relié à la perte d’un membre de la famille dans l’attentat, ainsi qu’à une rupture familiale, professionnelle ou sociale.
8,8% des cas étudiés correspondent aux critères d’une dépression, 5% à ceux du trouble panique, et 62% à ceux d’une réaction importante de stress (cauchemars, insomnies…).
Les auteurs soulignent donc la nécessité de surveiller et traiter les troubles mentaux de ces personnes sur le long terme.
(1) “The World Trade Center disaster and the health of workers: five-year assessment of a unique medical screening program”, Robin Herbert, Environmental health perspectives , volume 114 numéro 12, décembre 2006
(2) “Enduring mental health morbidity and social function Impairment in World Trade Center rescue, recovery, and cleanup workers: the psychological dimension of an environmental health disaster”, Jeanne Mager Stellman et al., Environmental health perspectives, volume 116, Number 9, Septembre 2008
Plus de 10.000 travailleurs ont rempli un questionnaire relatif à leur santé mentale au cours de la période allant de 10 à 61 mois après l’attaque du WTC. Parmi eux, 11,1% peuvent être considérés comme présentant un syndrome de stress post-traumatique (SSPT). La prévalence est largement supérieure à celle mesurée dans la population générale et d’après les auteurs, elle est comparable à celle observée chez les militaires ayant participé à la guerre en Afghanistan. Le SSPT a aussi été relié à la perte d’un membre de la famille dans l’attentat, ainsi qu’à une rupture familiale, professionnelle ou sociale.
8,8% des cas étudiés correspondent aux critères d’une dépression, 5% à ceux du trouble panique, et 62% à ceux d’une réaction importante de stress (cauchemars, insomnies…).
Les auteurs soulignent donc la nécessité de surveiller et traiter les troubles mentaux de ces personnes sur le long terme.
(1) “The World Trade Center disaster and the health of workers: five-year assessment of a unique medical screening program”, Robin Herbert, Environmental health perspectives , volume 114 numéro 12, décembre 2006
(2) “Enduring mental health morbidity and social function Impairment in World Trade Center rescue, recovery, and cleanup workers: the psychological dimension of an environmental health disaster”, Jeanne Mager Stellman et al., Environmental health perspectives, volume 116, Number 9, Septembre 2008
- Santé au travail parrainé par Groupe Technologia
Pas encore de commentaires