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21 / 07 / 2014 | 34 vues
Marie-Josée Defrance / Membre
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Même l'INSEE reconnaît la dégradation du pouvoir d'achat des salaires dans la fonction publique

On pourra débattre à l'infini des statistiques sur la dégradation sans précédent du pouvoir d'achat des fonctionnaires, dont la valeur du point d'indice à été gelée ces dernières années (on est d'ailleurs au stade de la congélation).

Régulièrement, on nous présente de « subtils » habillages intégrant les avancements, les promotions ou diverses mesures ponctuelles (tels les derniers « bricolages » envisagés sur les cotisations sociales de certaines catégories de fonctionnaires) pour tenter de minimiser les choses mais les réalités sont pourtant là et les fonctionnaires le savent bien quand il regardent leur feuille de paie et leur reste à vivre au regard de l'évolution réelle des prix des biens et services.

Baisse de 0,8 %

L'INSEE vient de rendre publique sa dernière étude sur les salaires dans la fonction publique de l'État ; pour 2012, l'institut est bien obligé de reconnaître à minima une baisse de  près de 1 % pour cette seule année en euros constants, même en jouant sur la notion de salaire net moyen qui diminue de 0,8 % entre 2011 et 2012..

L’INSEE souligne dans son étude que la hausse des primes et rémunérations annexes, qui représentent en moyenne 20 % de la rémunération, n’a pas suffi à compenser la perte due au gel du point d’indice, qui dure depuis 2010.

Les écarts de salaires entre hommes et femmes se réduisent très légèrement : il reste qu'en 2012, le salaire net moyen en EQTP (*) des femmes est inférieur de 14,8 % à celui des hommes, contre 15,0 % en 2011.

L’écart de salaires entre hommes et femmes est plus marqué pour la catégorie A (18,1 %) que pour les catégories B (10,6 %) et C (10,9 %).

 

(*) Équivalent temps plein.

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