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08 / 09 / 2009 | 1 vue
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Le management d'HP-EDS craint un taux de participation en chute libre au baromètre de climat social

La pression monte sur les différents échelons du management qui n'ont cessé de relancer les salariés d'HP pour qu'ils participent à la grande enquête annuelle « Voice of the workforce », la baromètre du climat social du groupe. VOW a été ouvert le 17 août et le délai pour y répondre a été repoussé d'une semaine. Les salariés ont finalement jusqu'au 11 septembre pour répondre à cette enquête dont le taux de participation constitue un facteur d'appréciation de la capacité du management à mobiliser les troupes.

Copie d'un courriel adressé par un cadre dirigeant d'EDS, à ses troupes
  • « Depuis 2 semaines, l'étude d'opinion auprès des collaborateurs HP et EDS est ouverte et vous êtes tous invités à vous exprimer sur votre environnement de travail. À quelques jours de la fin de l'étude (prévue le 4 septembre), le taux de participation des collaborateurs EDS France est faible : moins de 25 % des EDS ont répondu à l'enquête alors que le taux de participation de nos collègues HP atteint les 45 %. Cette étude auprès des collaborateurs fait partie intégrante de la culture HP ; elle constitue la base des consignes de management et des évolutions organisationnelles. Aussi, est-il essentiel que vous, collaborateurs de EDS France, fassiez entendre votre voix ! »

Boycott spontané ?

Un boycott larvé serait-il en train de faire son office alors qu'en 2008 le taux de participation à VOW était de 81 % ? La question de l'utilité d'un boycott a été posé sur le blog de la CFTC d'HP avec 135 commentaires à la clef et un sondage où 42 % des 647 répondants affirment avoir opté pour la non-participation tandis que 36 % se posaient la question de répondre.

"Je ne répondrai pas car je suis persuadé que mon "mécontentement" sera bien plus visible de cette manière"
« Pour ma part, je ne répondrai pas car je suis persuadé que mon « mécontentement » sera bien plus visible de cette manière (défiance envers le haut management...) que par quelques critiques parsemées ici ou là au gré de l'enquête... », écrit un salarié anonyme dans les commentaires où beaucoup affirment ne plus vouloir participer.

« Je pense que le questionnaire est très habile pour lisser les réactions des salariés. Des questions se recoupent ce qui permet d’écrêter les réponses contradictoires. Les résultats finaux, s'ils nous sont transmis, ne reflèteront en aucun cas le vécu quotidien », estime un autre anonyme.

Beaucoup des salariés ayant participé à VOW les années passées jugent que cela ne change rien et s'amusent de la fréquence des appels à participation... Comme si le taux de participation importait plus aux yeux des actionnaires que le sens des réponses.

Cette année, deux questions ouvertes sont au programme des 50 questions du baromètre d'HP : « En quoi travailler chez HP vous plaît-il le plus ? » et « Quels changements pourriez-vous suggérer pour améliorer votre expérience de travail globale chez HP ? »

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je sais c'est pas tendance d'être fumeur ni pratiquant, mais cela est conciliable et votre remarque encourageante sur FT/orange est hélas généralisable sur la problématique de la prévention des RPS qui sert plus à se dédouaneret qui arrange tout le monde.

Du genre "accord national interprofessionnel sur le stress", les psys, coachs etc, vont faire du diagnostic et de la prévention sur des corps déjà malades, en pratiquant des sondages tellement ambigus sur cette thématique que effectivement la DRH de FT dit que son taux de suicides de 22/100000 est à rapprocher de la statistique nationale.

 

D'où me semble t'il en faisant dialoguer les protagonistes sur des indicateurs mesurables, on surmonte le déni de la direction en utilisant un référentiel commun, les actions de formation du management pour le faire passer de la tyrannie à l'éthique s'en trouveront facilitées et cohérentes donc admises et intégrées/appliquées.Elles découleront d'un indice global qui doit ête amélioré sur le social en complément de l'économique.

 

C'est un ancien PDG qui parle avec son coeur et son jus de cerveau et qui a débuté sa carrière chez FT avec Didier Lombard comme collègue, à l'époque ou le service public investissait dans la R/D et l'innovation et pas dans un marketing effrené et mal utilisé car ne s'applicant pas à des produits et services structurants en matière d'investissements long terme.

 

J'ai fini ma cigarette et  mon commentaire

Merci de votre intéérêt