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19 / 09 / 2013 | 616 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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La SNCF impose une « visite d’aptitude sécurité » à ses conducteurs confrontés à un choc psychologique

Avec plus de 700 « accidents de personne » (principalement des suicides) par an sur les voies, chaque conducteur de la SNCF serait statistiquement au moins une fois dans sa carrière confronté à un tel traumatisme.

Une cellule de soutien psychologique permanente est en place pour accompagner les conducteurs confrontés à ce choc psychologique qui sont automatiquement relevés depuis 1994.

La direction conditionne désormais la reprise du travail à une VAS (visite d’aptitude sécurité).

« Productivité oblige, la direction veut empêcher l’ADC (agent de conduite) de se faire arrêter si besoin, en tentant d’imposer dans ce cas une VAS qui ne traite en rien le choc psychologique, bien au contraire. En effet, obliger un ADC venant de subir un choc psychologique important à renouveler son aptitude médicale dans un cabinet d’aptitude ne traite en rien le traumatisme subi et n’en vérifie nullement ses éventuelles conséquences dangereuses. C’est l’état psychologique du conducteur qu’il faut vérifier et garantir et non son état physique », considère la CGT qui plaide pour un renforcement de l’accompagnement psychologique.

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