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La cession de Made In Sport par le Printemps est suspendue
Le groupe Printemps veut se séparer de sa filiale Made In Sport mais le processus de cession est suspendu. C'est la décision prise le 12 juin par le juge des référés de Nanterre qui avait été saisit par le comité d'entreprise de Made In Sport qui emploie 180 salariés dans 25 magasins spécialisés dans la commercialisation d'articles de sport. Une filiale qui ne se porte pas bien avec un résultat d'exploitation négatif de 2,5 millions d'euros en février 2009.
Bruit de couloir
Tout commence en juillet 2008 quand Printemps (détenu entre 1992 et 2007 par PPR) informe le comité d'entreprise de sa filiale Made In Sport de sa volonté de vendre. Les élus manquent depuis d'informations officielles. En Avril 2009, ces derniers apprennent ainsi de façon informelle que le projet de cession est conduit par la banque de Rothschild et que deux repreneurs sont en course. L'un est Carven, une enseigne spécialisée dans le prêt à porter masculin.
A qui la responsabilité du PSE ?
Inquiétude des élus qui estiment que l'activité de Carven est incompatible avec celle de Made In Sport et que la reprise ne serait motivée que par les fonds de commerce. Des mettrages ont d'ailleurs été effectués dans des magasins lors de visites non officielles. Tandis que le fondateur de Made In Sport a quitté l'entreprise, le comité d'entreprise souligne le risque de voir le groupe Printemps "se défausser d'un PSE proportionné aux moyens du groupe."
Devant l'absence de réponses claires de la direction le CE a donc saisit la justice pour demander la suspension du processus de cession. Le juge a ordonné la consultation du CE de Made In Sport.