Le 15 octobre, la colère des syndicats est montée d’un cran à l’occasion d’un CSE-C (comité social et économique central), quand la direction avait refusé de s’exprimer sur le rapport d’expertise commandité par les représentants du personnel dans le cadre du droit d’alerte déclenché, en juin, sur la situation des trois usines en sous-activité. Celles de Cholet (Maine-et-Loire, 960 salariés), Vannes (Morbihan, 299 salariés) et Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire, 155 salariés), qui fabriquent des produits semi-finis et des pneus.