Le Conseil d'État a confirmé le 9 mai dernier le caractère illégal de l'augmentation significative et surtout rétroactive sur 2 ans du salaire de l'ex-DG des CCI qui avait été mis en retraite d'office en octobre 2011 par le nouveau président des chambres de commerce.

Son prédécesseur avait en effet, juste avant de partir, accordé à son DG une prime de 120 000 euros et une augmentation du salaire à partir du 1er janvier 2011, avec effet rétroactif au 1er janvier 2009.

Une décision qui ne devrait pas être sans conséquence sur le niveau de la pension de retraite de l'ex-DG qui demandait sa réintégration dans les effectifs puisqu'il contestait aussi sa mise à la retraite. Une décision, elle aussi validée par le Conseil d'État.