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L’ANDRH pose la question du coût de la reconnaissance du « burn-out » en maladie professionnelle
L’appel à la reconnaissance du « burn-out » comme maladie professionnelle lancé le 22 janvier dernier par le cabinet Technologia comptabilise déjà plus de 3 100 signatures, dont celles de FO et de la CFE-CGC. « Il faut se poser la question car en cas de « burn-out » professionnel, la solution actuelle de l’attribution d’une pension d’invalidité est longue et assez aléatoire. Mais avant toute décision en ce sens, on doit pouvoir mesurer le coût que cela pourrait représenter. Une simple présomption de lien avec le travail ne pourrait suffire à reconnaître le caractère de maladie professionnelle. Surtout au regard de nombre de personnes potentiellement exposées à un « burn-out » , alors que les causes personnelles sont souvent prédominantes », a déclaré Jean-Christophe Sciberras, président de l’ANDRH, à l’occasion de la conférence de presse de rentrée de l’association. Au regard du sondage mené par Technologia, plus de 3,2 millions d’actifs présenteraient en effet un risque de « burn-out ».
C’est par ailleurs dans un contexte de blocage total de la commission 4 du COCT (Conseil d’orientation sur les conditions de travail) consacrée aux pathologies professionnelles que s’inscrit cet appel. Pour Martine Keryer, secrétaire nationale de la CFE-CGC, « cette commission est devenue un lieu de débat d’experts où le politique n’a plus sa place. Il faut trouver un espace pour que l’évolution du tableau des maladies professionnelles redevienne un sujet de dialogue social ». Un syndicat qui considère que la reconnaissance en maladie professionnelle serait la meilleure des façons d’inviter les entreprises à faire davantage de prévention.
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