Donner l’exemple, partager les bonnes pratiques… C’est grâce à l’effort collectif que les progrès seront réels et durables en matière d’intégration du handicap.
Alors que va bientôt débuter la concertation avec les syndicats, il semble probable que l’un des débats centraux va porter sur le partage entre ce qui est financé par la solidarité nationale et ce qui est renvoyé au privé. Dans ce contexte, les syndicats se disent, pour la plupart, ouverts à des complémentaires dépendance en entreprise, même si pour certains il est trop tôt pour en parler.
Alors que des groupes de travail viennent d’être mis en place par la ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot, dans la perspective d’une réforme de la dépendance, il n’est pas inutile de rappeler que le marché privé de l’assurance dépendance existe déjà et progresse lentement mais sûrement à un rythme de +4 % par an, surtout depuis la canicule de 2003.
Il y a comme un décalage révélé par le dernier Baromètre Ocirp/France Info/Le Monde. Globalement, 75 % des délégués syndicaux sont favorables à une prise en charge collective de la dépendance au travers d’un cofinancement de l’employeur mais seulement 25 % pensent que leur entreprise le peut.
S’engager et agir de manière concrète pour le bien-être et le mieux vivre des personnes handicapées, telle est l’ambition de l’OCIRP, qui a créé, en 2008, le prix « Acteurs Economiques & Handicap ». Une initiative, dont la volonté est de faire connaître et de valoriser les actions réalisées, au bénéfice des personnes handicapées, dans le cadre professionnel et collectif.