L' « ingénierie sociale », c'est quand un cabinet conseil une direction sur la stratégie à mettre en place pour conduire une négociation sociale avec les syndicats, pour décrypter avec du recul le « jeu des acteurs »,...Mais la pratique peut aussi rimer avec une stratégie d'influence plus ou moins grossière et surtout inutile. De quoi faire réfléchir des directions quant au retour sur investissement de l'exercice. La direction de Siemens VAI MT se serait bien passée de la note qui lui a été adressée par un cadre du cabinet PBI en région Rhône Alpes. Retour sur un échec sur toute la ligne.

En 2010, les experts du cabinet Secafi qui répondent aux besoins des élus des CE et des CHSCT vont devoir passer plus de temps avec toutes les parties prenantes de l'entreprise, formaliser systématiquement des notes de cadrage des missions, passer moins de temps à diagnostiquer au profit des préconisations tout en assurant un suivi lui aussi formalisé. Pas facile pour un certain nombre d'experts qui ne tiennent pas forcément à développer leur fibre de consultants. Retour sur une démarche qualité qui s’impose désormais dans les méthodes de travail.

Soixante-douze pour cent du temps de travail d’un formateur non cadre doit être consacré à du face à face avec les stagiaires. Les 28 % restants devant servir à la préparer et à corriger les cours. Ce ratio de 72/28 date d’un accord vieux de 22 ans. Les employeurs de la FFP (Fédération de la Formation Professionnelle) entendent bien remettre à plat l’organisation du temps de travail des formateurs mais ça bloque pour le moment du côté des syndicats.