Suicide chez Renault : l'expertise psychologique comme élément à charge de la faute inexcusable
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Dans son jugement du 17 décembre, le TASS (Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale) des Hauts-de-Seine a reconnu la faute inexcusable de Renault dans le suicide d'un ingénieur, survenu sur le lieu de travail (Technocentre) le 20 octobre 2006.
Fin 2009, la direction d'HSBC a fait passer un message « positif et apaisant
Missionné par le CHSCT d'un centre d'appel de France Télécom implanté à Annecy-le-Vieux pour analyser les conditions du suicide, fin septembre, d'un fonctionnaire de 51 ans, le cabinet Secafi s'est vu demander par la direction du site (qui paye l'expertise) de réduire la note par deux.
Renault a été l'une des premières entreprises à être sur la sellette en 2006 sur le sujet des suicides qui était alors tabou. Il a fallu qu'un troisième suicide survienne en octobre 2006 au Technocentre pour que les élus du CHSCT n° 2 du Technocentre (bâtiment ruche) votent le recours à une expertise pour risques graves. Des débats internes agitaient alors tous les syndicats.
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