Les 9 et 10 juillet derniers, le gouvernement invitait 300 participants, responsables syndicaux et représentants des employeurs et des collectivités territoriales à deviser sur l’avenir du dialogue social en France.
Chaque année, France Télécom Orange accorde à ses syndicats, selon de subtils mécanismes, 308 ETP (équivalents temps plein) et 3,8 millions d'euros.
21 000 salariés d’Axa France avaient la possibilité d’attribuer au syndicat de leur choix, représentatif ou non, un BFS (bon de financement syndical) ou chèque syndical d’une valeur de 44,30 € pour les non-cadres et de 52,80 € pour les cadres. 56 % l’ont fait. Un taux de participation sensiblement inférieur à celui des élections professionnelles (qui est de près de 70 %).
Le CE est l’instance qui dispose actuellement le plus de moyens d'information, d'analyse et de communication avec les salariés. Pourtant, dans les entreprises, ces moyens déjà insuffisants sont quotidiennement rognés alors que la voix des salariés devrait pouvoir se faire entendre non seulement dans (mais également au-delà de) l'entreprise.
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