Jean-Claude Delgenes, directeur général de Technologia, estime que le futur compte pénibilité « va dans le sens d'une vraie reconnaissance de la pénibilité du travail et permet aussi de mettre en discussion les représentations du travail » mais il souligne aussi les biais potentiels de l’approche.

Le diagnostic préalable du plan d’action relatif au contrat de génération de l’usine Ford de Blanquefort (33), qui emploie un peu plus de 1 000 salariés révèle que les salariés âgés de 50 ans et plus exposés à au moins un facteur de pénibilité représentent 7,29 % de la population. « Compte tenu du contexte de chômage partiel, cette proportion n’est pas négligeable », estime la direction.

Dans une période où l'on va encore beaucoup parler des retraites et que des nouvelles mesures de « réforme » se profilent pour les mois à venir, il est intéressant de faire le point sur un service de l'État, créé il y a maintenant près de quatre ans dans le cadre de la réforme de la modernisation du régime, le service des retraites de l'État (SRE).

Le montant de la retraite calculée à taux plein (50 %) d’un assuré qui a cotisé sur de petits salaires tout au long de sa carrière, ne peut pas être inférieur au minimum contributif.

Les régimes servant le minimum contributif sont le régime général des salariés, le régime des salariés agricoles, le régime des indépendants et celui des cultes.

La pénibilité est actuellement au centre des préoccupations sociétales. Elle affecte l’ensemble des salariés par ses répercussions sur la durée du travail et la date de départ à la retraite.

Le 14 juin, le gouvernement a reçu le rapport de la commission Moreau : « nos retraites demain, équilibre financier et justice ».

Pour quelles méthodes le gouvernement a opté pour réformer nos systèmes de retraites ?