Comment se fait-il que les CHSCT ne parviennent toujours pas à réduire significativement les risques organisationnels et psychosociaux, alors que leur action dans le domaine des risques chimiques et biologiques paraît efficace ?
Les obstructions du Parquet de Paris sont levées mais les deux magistrats qui peuvent à nouveau enquêter sur les activités d'Amesys en Libye risquent d'aller de surprise en surprise.
La CFDT d’Amesys, une société rachetée par Bull il y a 2 ans, dénonce l’absence d’intégration sociale de la filiale. Pour ce faire, rien de tel que de détourner le slogan corporate qui est « architecte d’un monde ouvert » en un « architecte d'un monde cloisonné », publicité détournée à l'appui où « faciliter la décision » devient « faciliter la division ».
Pour une entreprise qui a besoin d'opérer à l'abri des regards, ce n'est pas vraiment réussi. La filiale du groupe Bull, dont les activités en Libye, sous l'ère du colonel Khadafi, seront évoquées largement par un documentaire diffusé ce soir sur Canal +, « Traqués », fait face à un événement tragique.
La négociation sur les risques psychosociaux traîne en longueur au sein du groupe Bull (le chantier étant ouvert depuis presque deux ans, rappellent les syndicats). Le DRH, de son coté, détaille plusieurs initiatives pour montrer l'implication du groupe dans ce dossier. La médecine du travail est notamment mise face à ses responsabilités.