De Bull à Amesys, les risques psychosociaux sur le devant de la scène
La négociation sur les risques psychosociaux traîne en longueur au sein du groupe Bull (le chantier étant ouvert depuis presque deux ans, rappellent les syndicats). Le DRH, de son coté, détaille plusieurs initiatives pour montrer l'implication du groupe dans ce dossier. La médecine du travail est notamment mise face à ses responsabilités.
Désormais sous le coup d'une enquête préliminaire depuis les révélations par la presse de la fourniture de matériel de surveillance au feu régime libyen, le dialogue (social) dans la filiale Amesys Conseil, peu favorisé en temps normal, s'y fait à couteaux tirés.
En interne, la chasse aux supposés « bavards » est lancée. En septembre dernier, tous les salariés d'Amesys ayant travaillé sur le fameux projet Eagle (celui concerné entre autres par l'enquête judiciaire) ont reçu, du DRH par envoi recommandé, un courrier au ton glacial que nous avons consulté. Celui-ci rappelle l'obligation de confidentialité et précise en toute fin que « des investigations actuellement en cours devraient permettre d'identifier les collaborateurs ou anciens collaborateurs à l'origine de ces manquements [NDLR : la diffusion d'informations à l'extérieur, aux médias notamment] ». Comme s'ils n'étaient pas déjà étroitement surveillés !
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