Publiée le 17 janvier, notre enquête sur la négociation secrète menée par Bull pour vendre le logiciel Eagle de sa filiale Amesys, n'a pas laissé l'hebdomadaire satirique indifférent. Dans son édition du 23 janvier, celui-ci a repris une partie des informations*, notamment l'identité du repreneur d'Eagle ainsi que le montant de l'opération.

Titre de l'article du Canard :
« Crise d'amnésie de l'ex-fournisseur de Khadafi »

L'Usine Nouvelle, de son côté, a publié un article le 16 janvier, « Scandale Amesys, Bull se lave les mains », s'interrogeant notamment sur l'identité de l'acquéreur d'Eagle. Actualisé après-coup, celui-ci omettait toute référence à nos informations parues le 17 janvier mais Twitter s'est chargé du reste. Le rédacteur en chef du site s'est excusé sincèrement (sur Twitter toujours) d'avoir confondu « vitesse et précipitation ».

L'accélération est aussi de mise chez Bull. Son état-major va enfin mener une « opération-vérité » puisqu'on peut lire cette mention en toute fin de l'ordre du jour du CCE du 30 janvier :

« De 12h00 à 12h15 : discussion sur le cession d'Eagle »

Ça laisse peu de temps mais c'est déjà ça...

Enfin, et contrairement à ce qui avait fuité dans la semaine sur les réseaux sociaux (Twitter, notamment), un prolongement inédit de cette affaire (dont Miroirsocial a eu connaissance depuis) n'a pas eu l'heur d'être traité dans Le Canard Enchaîné de cette semaine. Palmipède auquel nous accordons, bien entendu, la priorité pour le prochain numéro...

* Confraternellement, une référence, même courte, à Miroirsocial.com, eut été la « bienvenue ».

La version « abonnés » du récit exclusif de cette cession sous haute surveillance, est accessible ci-après :
Bull : des syndicats menés en bateau sur fond de cession d'une activité « sensible »