Un suicide qui tombe mal pour Amesys
Pour une entreprise qui a besoin d'opérer à l'abri des regards, ce n'est pas vraiment réussi. La filiale du groupe Bull, dont les activités en Libye, sous l'ère du colonel Khadafi, seront évoquées largement par un documentaire diffusé ce soir sur Canal +, « Traqués », fait face à un événement tragique.
Un cadre de l'agence toulousaine d'Amesys s'est suicidé mi-février. L'inspection du travail de la Haute-Garonne (1ère section) a été saisie et le CHSCT de l'entreprise mène une enquête pour déterminer si ce geste est lié ou non aux conditions de travail.
Alors que le turn-over explosait, le médecin du travail s'était opposé en 2010 à une expertise du CHSCT pour risque grave... Le 12 janvier dernier, la Cour d'Appel d'Aix-en-Provence a finalement donné raison à Amesys Conseil et annulé les délibérations du CHSCT visant à désigner un expert extérieur.
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