Organisations
Pourquoi se former quand on est élu du personnel ?
Face au contexte économique en crise et à la judiciarisation des rapports au travail, stagiaires et formateurs insistent sur la nécessité de se professionnaliser.
Plan de sauvegarde pour l’emploi, négociations annuelles obligatoires, égalité hommes-femmes, responsabilité sociale de l’entreprise… Toute l’année, direction et représentants du personnel ne manquent pas de sujets de discussion, voire de négociation. Signe que le dialogue social existe, sans toutefois préjuger de sa teneur. De l’avis des formateurs, comme de celui des élus contactés pour cet article, le contenu des formations coïncide avec l’évolution d’un climat social perçu comme « de plus en plus tendu » dans lequel « les employeurs tentent de s’affranchir de leurs obligations », avance un formateur et élu au comité d’entreprise de Manpower. Un constat partagé par une formatrice de l’Institut de formation de la CFDT, qui constate que « les employeurs se placent sur le terrain juridique et ne sont pas favorables à un dialogue de qualité ».
« On insiste auprès des adhérents sur la nécessaire professionnalisation. Le cadre juridique est de plus en plus structuré. On n’est pas délégué syndical simplement pour négocier quelques accords », confirme Agnès Cros de la CFTC. Le congé de formation syndical répond à cette nécessité. Les sessions suivies par les stagiaires permettent de les sécuriser dans leurs missions et d’acquérir une méthodologie dans les techniques de négociations. « Les formations nous apportent de la crédibilité aux yeux des employeurs dans les négociations. C’est plus favorable à des discussions constructives. On monte en qualité dans les échanges », estime une déléguée du personnel chez Adecco.
L’élu de Manpower conclut d’ailleurs : « Sans formation, c’est impossible de négocier. On ne prétendra pas remplacer un avocat après une formation d’une semaine, c’est sûr ! Mais au moins, on connaît les bases et on sait de quoi on parle. Ça nous permet d’éviter les pièges ou de constater les manquements ».
Plan de sauvegarde pour l’emploi, négociations annuelles obligatoires, égalité hommes-femmes, responsabilité sociale de l’entreprise… Toute l’année, direction et représentants du personnel ne manquent pas de sujets de discussion, voire de négociation. Signe que le dialogue social existe, sans toutefois préjuger de sa teneur. De l’avis des formateurs, comme de celui des élus contactés pour cet article, le contenu des formations coïncide avec l’évolution d’un climat social perçu comme « de plus en plus tendu » dans lequel « les employeurs tentent de s’affranchir de leurs obligations », avance un formateur et élu au comité d’entreprise de Manpower. Un constat partagé par une formatrice de l’Institut de formation de la CFDT, qui constate que « les employeurs se placent sur le terrain juridique et ne sont pas favorables à un dialogue de qualité ».
« On insiste auprès des adhérents sur la nécessaire professionnalisation. Le cadre juridique est de plus en plus structuré. On n’est pas délégué syndical simplement pour négocier quelques accords », confirme Agnès Cros de la CFTC. Le congé de formation syndical répond à cette nécessité. Les sessions suivies par les stagiaires permettent de les sécuriser dans leurs missions et d’acquérir une méthodologie dans les techniques de négociations. « Les formations nous apportent de la crédibilité aux yeux des employeurs dans les négociations. C’est plus favorable à des discussions constructives. On monte en qualité dans les échanges », estime une déléguée du personnel chez Adecco.
L’élu de Manpower conclut d’ailleurs : « Sans formation, c’est impossible de négocier. On ne prétendra pas remplacer un avocat après une formation d’une semaine, c’est sûr ! Mais au moins, on connaît les bases et on sait de quoi on parle. Ça nous permet d’éviter les pièges ou de constater les manquements ».
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La formation, outil de la crédibilité