L'intersyndicale FO, CFTC, CGT, CFE-CGC qui se qualifie de "minoritaire" appelle une nouvelle fois les salariés à se prononcer sur le besoin d'intégrer un plan de départs volontaires dans l'accord de méthode qui se négocie. Lors du 1er "référendum électronique", 80% des 650 répondants s'étaient déclarés favorables à un plan de départs volontaires.

Dans le projet d'accord de méthode du 31 mars, la direction n'intègre pas le volet plan de départs volontaires et se contente simplement de s'engager à verser " des mesures indemnitaires plus favorables que celles prévues par la convention de branche. "

• " La direction et ses avocats ne se soucient que de faire valider, dans l’accord de méthode, le calendrier de la procédure des licenciements. Les contreparties substantielles sont quasi-inexistantes, se contentant d’engagements vagues et non chiffrés. Les seuls chiffres sur lesquels la direction s’engage, c’est sur les honoraires de l’expert et de l’avocat du CE. A ce stade, le syndicat majoritaire refuse de se soucier des conditions de départ des futurs licenciés. Cela ne veut pas dire qu’il ne s’en souciera pas dans l’avenir : mais quand il décidera de se saisir du dossier, il sera trop tard, parce qu’il aura déjà lâché l’essentiel ", estime l'intersyndicale qui a proposé de négocier un plan de départs volontaires dissocié de l'accord de méthode.

La CFDT se trouve être le syndicat majoritaire.