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08 / 02 / 2024 | 59 vues
Michel Berry / Abonné
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Valoriser l’entreprise de taille intermédiaire

Les entreprises de taille intermédiaire comptent 5 900 entités. Elles génèrent près d’un tiers du chiffre d’affaires national, un quart des dépenses en R&D et plus de 33% des recettes à l’export. Avec 25% de l’effectif salarié, elles représentent souvent le pilier économique et d’emploi des régions où elles se concentrent.

 

Emmanuel Macron a récemment manifesté le souhait que la France compte 1 000 entreprises de taille intermédiaire (ETI) supplémentaires d’ici à la fin de son quinquennat. Convaincu que les ETI ont un rôle majeur à jouer dans l’effort national de réindustrialisation et de souveraineté, le Gouvernement met ainsi en lumière une catégorie d’entreprises encore méconnue du grand public.

 

  • Pourquoi cette attention récente de la part du Gouvernement?
  • Les ETI souffrent-elles des tensions sur le marché de l’emploi?
  • Quelles sont leurs clés pour attirer les talents?

 

Autant de questions sur lesquelles  Louis Gaget et Manon Nguyen Van Mai, ingénieurs des mines rse sont penchés dans le dernier numéro de La Gazette de la Société et des Techniques, publication des Annales des Mines avec le concours du Conseil général de l’Économie et de l’École de Paris du management .

 

Pour les auteurs cette note, la catégorie des ETI devrait  renforcer sa “marque employeur”.

 

Ce serait en effet un atout, tant pour se faire connaître et peser politiquement que pour recruter certains types de profils aujourd’hui attirés par des catégories d’entreprises mieux identifiées. Cette marque ETI servirait de renfort à leurs marques employeurs.
 

Elle pourrait être particulièrement bénéfique aux plus petites ETI et à celles qui ont du mal à capitaliser sur leur image B2B. Les plus grandes ETI et les ETI en B2C pourront, elles, lui servir de tremplin en devenant des représentantes de premier plan de la catégorie.

 

Des premiers travaux ont été initiés par le METI début 2020, pour façonner une marque ETI cohérente. La crise du Covid-19 a toutefois ralenti la dynamique engagée, qui mériterait d’être relancée. Un des plus gros enjeux de ce chantier sera inévitablement sa mise en œuvre.

 

Les budgets de communication reposent aujourd’hui majoritairement sur les budgets restreints des entreprises adhérentes.

 

Un net effort de l’État semblerait cohérent avec ses objectifs de réindustrialisation et de revitalisation dans les territoires.

 

Pour accompagner cette ambition, la création d’un événement grand public permettrait d’augmenter la visibilité des ETI, tout en diffusant un discours fédérateur.
 

Le Next40, évènement annuel qui réunit les 40 start-up et scale-up françaises les plus prometteuses, organisé par la French Tech, peut être une source d’inspiration à cet égard.
 

«  Le problème, c’est que les ETI ont les ambitions des grands groupes avec les ressources des PME »,  disait un DRH d’ETI. Elles disposent néanmoins de nombreux atouts de séduction méconnus des candidats à l’emploi.

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