Organisations
Une énorme mobilisation à travers toute la France et dans tous les secteurs du groupe VYV
Une mobilisation sans précédent ...qui doit être entendue !!!
A l'appel de l'intersyndicale CGT, CFE-CGC, CFTC, CFDT, FO, Sud, Unsa , ce sont plus de 10 000 salariés, toutes entités du Groupe confondues, réunis le 24 mars par la grève, ont exprimé leur colère et ont voulu faire entendre leurs revendications auprès de la Direction du groupe VYV. Environ 43 rassemblements se sont tenus dans toute la France.
Ces rassemblements de salariés ont prouvé ce que nous appelons « faire groupe », des salariés de toutes activités se sont croisés et ont échangé : Alençon, Le Mans, Nantes, Saint Nazaire, La Roche sur Yon, Plérin, Rennes, Evreux, Caen, Le Havre, Angers, Lorient, Brest, Quimper, Foix, Castres, Saint Cyr sur Mer, Le Royans, Toulon, Albi, Valbonne, Clermont-Ferrand, Lyon, Paris, Orléans, Saint Pierre des Corps, Tours, Laxou, Metz, Golbey, Auxerre, Nevers, Dijon et on en oublie !
L’Engagement et la Solidarité – valeurs mutualistes que nous défendons – se sont pleinement exprimées.
La Direction a reconnu le succès du mouvement en le qualifiant de « mobilisation forte et significative ». La réponse de la Direction a été incompréhensible et méprisante : rien à proposer sauf l’ouverture de “discussions” avec les Directions des entités et une accélération de discussions en vue d’un accord QVT sur VYV3.
Quand bien même l’expression de la souffrance parmi tous les salariés du groupe s’est largement exprimée, le souffle de la solidarité n’a pas atteint ces hauts dirigeants. Pourtant c’est bien à leur niveau que doit être organisée la politique sociale.
A qui veut-on faire croire que la Direction du groupe n’impulse pas la politique salariale dans le groupe ?
A qui veut-on faire croire que les orientations stratégiques du groupe axées sur la rentabilité, la performance par la réduction des coûts et la mutualisation des activités n’ont aucune incidence sur les politiques salariales des entités ?
Lors du comité de groupe extraordinaire du 6 avril, la gouvernance n’a pas saisi l’opportunité de répondre aux revendications de l’Intersyndicale, ouvrant une crise majeure dans la jeune histoire de VYV.
L’Intersyndicale rappelle ses revendications :
1. Une augmentation des rémunérations de 5% pour l’ensemble des salariés du groupe avec un minimum de 200€ nets/mois
2. La mise en place d’un contrat santé unique avec un haut niveau de prestation sans aucune augmentation de cotisation pour l’ensemble du groupe
3. Une réelle amélioration des conditions de travail à travers un accord proactif et sur des mesures très concrètes.
La position de l’Intersyndicale et les suites du mouvement :
- L’Intersyndicale soutient toute initiative prise par les salariés avec leurs organisations syndicales visant à poursuivre l’organisation du rapport de force provoquée par la direction.
- Des assemblées générales de salariés, des consultations, des réunions de service... seront organisées pour rendre compte et décider avec les organisations syndicales des suites à donner.
- L’Intersyndicale préconise fermement à tous les élus du personnel de toutes entités à saisir les différentes tutelles ou institutions (DRIETS, DREETS, ARS, Médecine du travail, Conseils départementaux, ACPR, ...) pour investiguer sur les conditions de travail et à lancer toute procédure (Droit d’alerte, Information/Consultation) : toutes les organisations syndicales à travers leurs élus prendront toutes leurs responsabilités. Des actions auprès de tous les Conseils d’Administration sont clairement envisagées.
- Elle restera dans l’unité et continuera ses actions notamment à travers des communications régulières et s’engage à se réunir autant de fois que nécessaire et invite ses élus à se rendre aux “discussions” ouvertes par les différentes Directions des entités et continuer à revendiquer les 3 demandes ci-dessus
L’Intersyndicale exige de rencontrer sans délai l’ensemble du comité de direction et le Conseil d’Administration. La Direction doit entendre les justes revendications et appliquer ce qu’elle s’efforce de vendre à l’extérieur : “l’entrepreneur du mieux-
vivre”