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Comment la MGEN anticipe les impacts de la réforme de la PSC des fonctionnaires
Alors que la réforme de la PSC (protection sociale complémentaire) des agents publics, mettant en place des contrats collectifs obligatoires, entrera progressivement en vigueur à compter du 1er janvier 2024, la MGEN, premier acteur concerné, se prépare à des changements d’ampleur.
Le passage de l’individuel au collectif, changement culturel majeur, impliquera notamment l’intégration de la relation avec l’employeur. «Cela nous amène à changer notre Système d’Information, ou à le faire évoluer, et pose également des questions de process de gestion, de distribution (…) Et si on tire le fil cela aura des impacts assez forts sur tous les métiers de l’entreprise, nous avons deux ou trois ans pour être prêts», a souligné Fabrice Heyriès, directeur général de la MGEN, hier lors d’une matinée consacrée à la PSC et à la transformation des processus pour les mutuelles organisée par l’ADOM (Association des Directeurs des Organismes de Mutualité).
Après des simulations sur les conséquences de la réforme, la mutuelle historique de l'Education Nationale s’est fixée un objectif de réduction de ses coûts de 200 à 250 Ms € par an, pour combler «l’écart» induit par la réforme. Elle compte agir sur les frais généraux, la marge financière et la marge technique, etc. «Nous avons tout déclenché pour être au rendez-vous en 2025 ou 2026», poursuit Fabrice Heyriès. Par ailleurs, la MGEN dispose d'un bon matelas de sécurité avec de solides fonds propres. Dans leur édition d’hier, Les Echos, avaient cité le chiffre de 800 postes supprimés, en s’appuyant sur des sources syndicales.
Parmi les sujets essentiels, la question du périmètre des futurs contrats n’a pas été encore été tranchée par les différents ministères. Or, un éventuel découpage pourrait affecter les portefeuilles et aussi poser aussi un certain nombre de difficultés.
- Protection sociale parrainé par MNH