Les 250 salariés de la MGEFI, la mutuelle référencée au niveau des ministères économique et financier, sont couverts depuis 2 ans par un contrat collectif obligatoire, qui s'intègre pleinement dans une logique de rémunération globale. C'est en tant que telle qu'est valorisée la contribution employeur de 512 euros par an et par salarié.

• Voilà un contrat collectif obligatoire dont le CE est partie prenante. Sur une cotisation salariale mensuelle famille à 57,30 euros, 10 sont pris en charge par le CE.

Les prestations offertes se situent légèrement au-dessus du meilleur des contrats proposés aux adhérents individuels que sont les fonctionnaires et contractuels. « Nous sommes soucieux de ne pas créer un différentiel trop fort », déclare Antoine Catinchi, le directeur général de cette mutuelle dont la force de vente repose sur 120 conseillers mutualistes, des fonctionnaires détachés.

Il faut dire que l'Etat employeur est loin de prendre ses responsabilités en matière de protection sociale. La subvention versée par les ministères économique et financier à la MGEFI, qui représente l'équivalent de moins de 6 euros par mois par agent couvert, est très largement inférieure à la contribution moyenne versée par les employeurs du secteur privé dans le cadre des contrats collectifs obligatoires. Les agents n'appréhendent en outre pas l'incidence sur leur cotisation de cette subvention globale directement versée à la mutuelle. Dans les contrats obligatoires, en revanche, la contribution patronale sur le coût de la couverture santé de chaque salarié est clairement valorisée.