Organisations
Main basse sur le compte personnel de formation
Pour la CFDT d'Atos Integration, c'est l'objectif auquel souhaitait arriver le groupe informatique en proposant la signature d'un accord dès décembre dernier et, de surcroît, à un moment où les décrets n'étaient pas encore publiés. Les sociétés d'au moins 10 salariés peuvent en effet signer un accord d'entreprise, conclu pour trois ans, afin de gérer elles-mêmes les 0,2 % du montant de leurs rémunérations destinées au financement du compte personnel de formation (CPF). Les organisations syndicales peuvent d'ailleurs escompter des conditions d'alimentation plus avantageuses, similaires ou non, aux salariés à temps plein.
Mais pour le syndicat CFDT, avec cet accord, la direction d'Atos n'avait d'autre but que de « récupérer », à son seul profit, les 0,2 % de la masse salariale finançant le CPF. Elle a donc, tout comme l'UNSA, refusé de signer cet accord qui prévoyait de soumettre toutes les demandes des salariés au bon vouloir de la direction, y compris pour les formations hors temps de travail.
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Un accord sur le 0,2% est-ce si mal ?