La Direction Générale du Travail (DGT) réunit ce vendredi une bonne trentaine de cabinets spécialisés dans les risques psychosociaux pour plancher sur le modèle type d'un cahier des charges partagé.

Mais ce matin, c'est le manque de transparence dans la création d'une imprononçable FIRPS (Fédération des Intervenants en Risques Psychosociaux) par un noyau dur de six cabinets qui a fait l'objet d'un vif débat lancé par ceux qui se sentaient exclus de fait...

Profils des six cabinets à l'initiative de cette FIRPS dont les responsables sont autant de membres du bureau "canal historique" :

• Stimulus, Ifas et Capital Santé ont historiquement développé leur activité sur la base de questionnaires quantitatifs d'évaluation du stress avant de se diversifier.

• Psya et IAPR se sont quant à eux développés sur le marché de la prévention secondaire sous forme d'accompagnement psychologique.

• Artelie Conseil étant le seul cabinet orienté dès le départ sur le conseil, sa représentante occupe le poste de trésorière...

Cette représentativité ne plaît pas. « Tout cela manque d'ouverture », déclare ainsi Victor Waknine, le fondateur du cabinet Mozart Consulting.

Face à cette fronde, les représentants de la FIRPS se seraient engagés à revoir la composition du bureau et les statuts. Le critère d'éligibilité de 300 000 € de chiffre d'affaires passerait par exemple à la trappe, pour permettre à plus de cabinets de rejoindre la fédération.