La version CHSCT d'un rapport sur les conditions de travail à la CPAM de Paris rétrécit au lavage de la direction
Quand les consultants du cabinet Psya restituent oralement en janvier 2011, pendant 3 heures, leur étude sur la qualité de vie au travail aux représentants du CHSCT de la CPAM de Paris, ils s’appuient sur un rapport de 43 pages. À ce moment-là, aucun des membres du CHSCT n’est au courant que le rapport qui vient de leur être rendu est une adaptation d’un document de 113 pages remis deux mois plus tôt à la direction de la caisse. C’est bien plus tard, par chance, qu’ils apprendront l’existence du rapport initial pour finalement mettre la main dessus.
La direction de la CPAM, qui n’a pas souhaité répondre à nos questions, était parfaitement dans son droit en demandant à Psya d’adapter son rapport initial car c’est à sa seule demande que s’est déroulée la mission du cabinet au travers d’une enquête quantitative à laquelle n’ont répondu que 30 % des salariés et d’une centaine d’entretiens qualitatifs en face à face.
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