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21 / 11 / 2008 | 1 vue
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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La Poste veut sécuriser juridiquement le temps de travail avec un accord sur la modulation

« Le modèle de La Poste n’est pas Carrefour », a assuré le DRH de La Poste lors de la première réunion de négociation sur la modulation du temps de travail à l’Enseigne. Une direction qui estime « qu’une plus grande stabilité sera garantie avec la volonté d’améliorer la conciliation de la vie personnelle et professionnelle. »

«  L’objectif ne serait pas de calquer l’organisation du travail des caissières de Carrefour... Même si celles-ci étaient montrées en exemple il n’y a pas si longtemps, notamment lors de la Convention Réseau Grand Public du 17 mai 2005 où le responsable des enseignes de proximité de Carrefour (PROXI) intervenait face à un parterre de cadres béats d'admiration », se souvient SUD PTT.

Le passage à la modulation s’impose aux yeux de la direction puisque « le cycle (des clients) ne correspond pas à l’activité naturelle de l’entreprise. Il faut donc adapter la force de travail aux flux de clients. » Objectif : réduire les files d’attente.

  • Une direction qui reconnaît selon SUD PTT être parfois « aux portes du tribunal » alors que certaines « expérimentations de modulation déguisée » ont déjà eu lieu dans plusieurs départements. Un accord de modulation nationale permettrait « d’être dans un cadre juridique conforme. »

Les agents de « l’Enseigne » en poste au niveau des guichets, en caisse, à la comptabilité et aux stocks ainsi que quelques encadrants de proximité seront concernés. Les forces de vente n’entrent ainsi pas dans le périmètre.

« Il n’y aurait pas de remise en question ou de dénonciation de l’accord cadre issu des 35 heures. Ce serait un accord le complétant uniquement sur le périmètre de l’Enseigne », souligne SUD PTT qui ne signera pas. Principalement au motif que la négociation ne garantie pas des moyens supplémentaires pour assurer les remplacements. « La garantie de la stabilité des plannings ne vaut que si l’on a la capacité de faire face aux absences par des moyens de remplacement correctement évalués  » , assure le syndicat.

La modulation permettra t-elle de réduire le taux d’absentéisme ?

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