Organisations
La Poste se dote d'un « référentiel d'éthique et de déontologie »
La Poste annonce vouloir « construire sa stratégie sur un développement de la confiance (...) avec ses clients et avec l'ensemble des parties prenantes : collaborateurs, partenaires sociaux, élus, acteurs terrotoriaux et associations de consommateurs... »
La Poste a décidé de matérialiser ces engagements au sein d'un dispositif éthique qui doit s'articuler autour d'un comité d'éthique et d'un réseau de déontologues référents.
Elle entend s'appuyer sur des outils qui vont progressivement être mis à la disposition du personnel de La Poste, tels qu'un référentiel de déontologie, un système d'aide personnalisé etc.
Le référentiel organisé en quatre partie :
et rappelle les valeurs du groupe La Poste autour « de l'ouverture, la considération, l'équité, l'accessibilité, la proximité et le sens du service ».
Bref, une bonne démarche, de belles déclarations d'intentions qu'il conviendra de traduire très concrètement dans les faits, dans un contexte social de plus en plus tendu en réalité.
Comme le souligne FO Com dans un récent communiqué :
« Les réorganisations à répétition, le système de gouvernance de La Poste avec une forte autonomie conférée aux directions sans aucun contrôle qui favorise les dérives managériales, ont transformé La Poste en bateau ivre, sans qu'un véritable cap ne soit dessiné, sauf celui qui vise à faire la part belle à la rentabilité économique, quel que soit le prix à payer. Toute la propagande du service communication, associée aux multiples vrais-faux labels « d'entreprise responsable », ne peuvent plus cacher la vérité.
FO Com a alerté La Poste à plusieurs reprises sur les risques psychosociaux inhérents aux conditions de travail qui ne cessent de se dégrader depuis plusieurs années, aux déclassements de personnel (notamment de cadres), suite à des réorganisations qui sont devenus pratiques courantes dans l'entreprise.
Face à cette situation pourtant confirmée par la forte augmentation du nombre de congés maladie, La Poste a toujours refusé de voir un mal-être au travail généralisé au sein de l'entreprise, préférant renvoyer le désarroi des postiers à des situations isolées.
Par ailleurs, en transgressant fréquemment les accords négociés avec les syndicats qui protègent les salariés contre les dérives managériales, La Poste a fait le choix de ne plus respecter ses partenaires, et, à travers eux, les salariés de l'entreprise ».
« Trop c'est trop ! », déclare FO Com suite au dernier suicide d'un jeune cadre supérieur à Rennes. « Sans arrière-pensée et au seul souci de mettre La Poste devant ses responsabilités, Force Ouvrière invite l'ensemble des organisations syndicales de l'entreprise à se rassembler autour d'une action commune afin d'éviter que les conditions d'un tel drame ne puissent se reproduire ».
La Poste a décidé de matérialiser ces engagements au sein d'un dispositif éthique qui doit s'articuler autour d'un comité d'éthique et d'un réseau de déontologues référents.
Elle entend s'appuyer sur des outils qui vont progressivement être mis à la disposition du personnel de La Poste, tels qu'un référentiel de déontologie, un système d'aide personnalisé etc.
Le référentiel organisé en quatre partie :
- « est consacré au rappel de règles de comportement essentielles qui, si elles ne sont pas respectées, peuvent engager la responsabilité des sociétés du groupe La Poste et/ou de ses collaborateurs ou plus largement exposer le groupe en termes de réputation ;
- reprend les engagements forts du groupe La Poste et de ses sociétés qui doivent être prises en considération par les collaborateurs dans leur travail au quotidien ;
- donne des recommandations pratiques lorsqu’une situation à risque se présente ;
- contient le glossaire qui définit chaque terme » ;
et rappelle les valeurs du groupe La Poste autour « de l'ouverture, la considération, l'équité, l'accessibilité, la proximité et le sens du service ».
Bref, une bonne démarche, de belles déclarations d'intentions qu'il conviendra de traduire très concrètement dans les faits, dans un contexte social de plus en plus tendu en réalité.
Comme le souligne FO Com dans un récent communiqué :
« Les réorganisations à répétition, le système de gouvernance de La Poste avec une forte autonomie conférée aux directions sans aucun contrôle qui favorise les dérives managériales, ont transformé La Poste en bateau ivre, sans qu'un véritable cap ne soit dessiné, sauf celui qui vise à faire la part belle à la rentabilité économique, quel que soit le prix à payer. Toute la propagande du service communication, associée aux multiples vrais-faux labels « d'entreprise responsable », ne peuvent plus cacher la vérité.
FO Com a alerté La Poste à plusieurs reprises sur les risques psychosociaux inhérents aux conditions de travail qui ne cessent de se dégrader depuis plusieurs années, aux déclassements de personnel (notamment de cadres), suite à des réorganisations qui sont devenus pratiques courantes dans l'entreprise.
Face à cette situation pourtant confirmée par la forte augmentation du nombre de congés maladie, La Poste a toujours refusé de voir un mal-être au travail généralisé au sein de l'entreprise, préférant renvoyer le désarroi des postiers à des situations isolées.
Par ailleurs, en transgressant fréquemment les accords négociés avec les syndicats qui protègent les salariés contre les dérives managériales, La Poste a fait le choix de ne plus respecter ses partenaires, et, à travers eux, les salariés de l'entreprise ».
« Trop c'est trop ! », déclare FO Com suite au dernier suicide d'un jeune cadre supérieur à Rennes. « Sans arrière-pensée et au seul souci de mettre La Poste devant ses responsabilités, Force Ouvrière invite l'ensemble des organisations syndicales de l'entreprise à se rassembler autour d'une action commune afin d'éviter que les conditions d'un tel drame ne puissent se reproduire ».
Pas encore de commentaires